Paso de Jama, Chili.
Jour 18: lundi 19 novembre 2018
1h du mat’, le bus démarre en direction de San Pedro de Atacama. Étonnamment, le bus est à l’heure mais pas sur la plateforme de départ annoncée. Si nous n’avions pas demandé aux voyageurs où allait le bus, peut-être le titre, la localisation ou la date de cet article aurait été différent…
On s’installe dans nos confortables sièges, c’est un bus cama pour cette fois. Je vous épargne encore la texture desdits sièges et la couleur des rideaux… La nuit se déroule sans accrocs, la clim’ dans le bus par contre est plutôt exagérée, ce qui crée dans la condensation à l’intérieur et malgré la double couche polaire/veste, il fait froid !
Aux environs de 8h02, le bus s’arrête au milieu du désert. Le temps de réaliser que nous nous trouvons au poste de frontière entre l’Argentine et le Chili, Camille se réveille et découvre avec splendeur le paysage désertique.
Entre le passage par la douane argentine pour le tampon de sortie, puis par le bus pour reprendre nos sacs pour les présenter, puis ensuite par la douane chilienne pour le tampon d’entrée, puis encore par la fouille de tous les sacs, cela nous prend facilement une bonne heure. Un peu plus pour moi que pour Camille, car je transporte les médicaments et l’employé qui fouille mon sac a la bonne idée de me demander à quoi sert chaque médicament emporté, et on en a un petit tupperware… (préparé par Camille, mieux vaut prévenir que guérir, merci cariño… 😉 ) Ai-je la tête d’un trafiquant de médocs ?!? L’employé me fait ouvrir le tupperware et attend que je lui explique pourquoi autant de médicaments pour moi seul et à quoi ils servent… Euh, comment dire, à part l’aspirine et l’immodium, le reste je n’ai aucune idée alors je tente d’improviser: « ces pastilles c’est contre le mal d’altitude », « celles-là, contre le mal de bus », « celles-là pour prévenir les diarrhées et les vomissements » ! Ouf, je passe le test mais maintenant il faut tout remballer… muchas gracias señor !
Le Chili est à nous mon petit poussin !
Je suis l’un des derniers à remonter dans le bus, on attend encore 1-2 personnes qui devaient avoir plus de médicaments que moi, et on peut enfin continuer la route jusqu’à San Pedro de Atacama. Le paysage est lunaire et aride, immensément grand ! Nous arrivons en fin de matinée au village, et pour le peu que nous pouvons en voir, c’est un charmant endroit, les chemins sont faits de terre et ce ne sont pas les agences proposant des tours dans la région qui manquent !
Nous y reviendrons dans tous les cas pour prendre des photos et poursuivre notre périple, car en attendant, nous allons passer quelques jours à Antofagasta, chez une de mes amies de longue date, qui a accepté de nous accueillir à la der’.
Après notre premier repas chilien dans un resto du coin, on repart pour 5 heures de bus en direction de Antofagasta… Paysages lunaires et arides, encore et toujours, le trajet paraît court en comparaison à celui que nous venons de faire cette nuit.
Selon l’horaire, nous arriverons à Antofagasta à 21h30… Ahí estamos en camino 🙂
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