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Jours 254-257: Ceux qui contournent le volcan

Senggigi, Île de Lombok, Indonésie.

Jour 254: samedi 13 juillet 2019

Le réveil sonne tôt ce matin : 6h20, driiing ! Ça faisait longtemps… La raison de notre réveil si matinal : notre transport vient nous chercher à 7h30 et on doit encore terminer nos sacs car hier soir, on a été pris d’une flemmite aigue !

A notre surprise, c’est une voiture presque privée qui arrive pile à l’heure. Presque, car on partage une partie du trajet avec Guillermo, un Espagnol de Bilbao. On est étonnés : hier au téléphone, j’avais dit à notre chauffeur que la voiture privée était trop chère pour nous et ai pu descendre le prix jusqu’à correspondre à une navette publique. Tant mieux !

Guillermo est tout content quand on lui dit qu’on vient de Suisse, et même de Lausanne. Et pour cause, il commence sa 2ème année de Master universitaire à l’EPFL en septembre ! Le monde est petit… 🙂 On échange en espagnoglais, et le trajet passe vite jusqu’à Lembar, l’un des ports importants de Lombok. On laisse Guillermo ici, car il prend le ferry de retour vers Bali ; le pauvre, son séjour indonésien est écourté car il s’est démis l’épaule en surfant, et il préfère retourner en Espagne pour se faire soigner !

On se dit « à bientôt peut-être à Lausanne ! », et on redémarre en direction du nord. Jusqu’ici, la circulation était plutôt fluide, mais là, ça bouchonne un peu car on entre dans Mataram, la seule grosse ville de Lombok. C’est la capitale de l’île, et également de tout l’ouest de Nusa Tengarra, archipel qui regroupe Lombok, Sumbawa, Komodo, Rinça et Florès. Notre chauffeur nous fait passer dans l’artère principale, où des bâtiments tous plus somptueux les uns que les autres se succèdent : le Parlement, le Centre d’Immigration, ainsi que l’immense mosquée principale du centre islamiste de Nusa Tengarra. Si les haut-parleurs utilisés pour l’appel à la prière s’accordent avec la taille du bâtiment, je ne voudrais franchement pas habiter dans un rayon de 50 kilomètres !!

On longe la mer sur la côte nord-ouest de Lombok, et bientôt, on aperçoit à nouveau le Mont Agung de Bali… Je ne me rendais pas compte que les deux îles étaient si proches ! Notre chauffeur nous dépose finalement juste devant notre auberge, le Jeges Homestay, qui nous avait été conseillée par Victorine et Julien. On est très bien accueillis par le gérant, et par son fils Akbar, qui parle vraiment très bien anglais !

On glande un peu dans notre chambre en avançant un peu le blog malgré le wifi de qualité médiocre. La faim se fait finalement sentir ; l’auberge est tout près de la plage et 10 minutes plus tard, nous voilà attablés au Café Paradiso, les pieds dans le sable, pour un énième mie goreng (quand je vous disais qu’on allait bientôt se transformer en nouilles…)

Retour à l’auberge… Cet après-midi, on s’organise pour notre roadtrip des 3 prochains jours, et on avance le blog au maximum ! Certains « homestays » ressemblent plus à des hôtels, mais celui-ci porte bien son nom : on est vraiment dans le salon familial, et c’est chouette de voir leurs habitudes de vie… Ils ont d’ailleurs une petite fille qui ressemble à s’y méprendre à Dora l’Exploratrice !

Ce soir, on part à pied au N’fu Said Café, un peu plus loin sur la plage. La nourriture est super bonne, mais on attend également suuuuuuper longtemps pour nos plats car le warung est bondé et les Indonésiens au service et en cuisine, complètement désorganisés, ne savent plus où donner de la tête ! On doit être une bonne trentaine de clients, et normalement, dans un warung local, c’est déjà le coup de feu quand t’es 3 à commander en même temps… 😉 Chris a quasiment fini son assiette quand je suis servie, et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir mangé lentement !

Senaru, Île de Lombok, Indonésie.

Jour 255: dimanche 14 juillet 2019

En selle, on a les fesses qui nous démangent après cette journée sans scooter hier ! 😉

On déguste les œufs brouillés et les fruits frais que nous sert notre hôte pour le petit-déjeuner (ça change des pancakes à la banane !), puis on dépose nos gros sacs en consigne auprès de la mère de famille. Il est 9h30 lorsqu’on démarre !

Un plein d’essence plus tard (le scooter nous a été livré quasi à sec, comme c’est courant ici), nous voilà en train de rouler vers le nord, sur la route qui longe la côte. La région est vraiment belle, avec ses plages quasi en continu, l’eau turquoise, les palmiers et les nuances noires du sable volcanique ! Il fait chaud et les paysages magnifiques défilent… Les palmiers se reflètent à travers les jeunes pousses dans les rizières inondées, waouh !

Côté infrastructures par contre, c’est un peu la misère : on a beau avoir été prévenus, on est effarés de voir les dégâts laissés par l’énorme tremblement de terre de fin juillet 2018… Quelques maisons (et surtout les bâtiments religieux) ont été reconstruits bien sûr, mais il y a encore nombre d’habitations sans toit, ou avec des murs à moitié détruits, les tiges de béton à découvert… Une chose est sure, si t’es dans la construction ou que tu t’improvises maçon, ce n’est pas ici que tu seras au chômage ! Les chantiers défilent, que ce soit pour les maisons, les mosquées, la route ou le système d’irrigation… On doit d’ailleurs passer plusieurs contournements car la route principale est en travaux.

Peu avant Bayan, on bifurque vers l’intérieur des terres et ça commence à monter doucement. Au début, la route est plutôt bonne, mais on comprend vite que l’on aurait dû faire quelques kilomètres supplémentaires et rallonger la boucle, au lieu de suivre les conseils de Maps.me : le GPS ne fait souvent pas la différence entre une vraie route et un chemin défoncé, du coup, pour quelques kilomètres de raccourci, on se retrouve à rouler sur les sentiers caillouteux au milieu des rizières… dans la réserve d’essence en plus ! Alleeeez petit scooter tout-terrain, tiens le coup s’il te plaît !

Yes, on arrive finalement peu après 11h30 au Ila Homestay, dans le village de Senaru. Les gérants font la sieste quand on arrive et on n’ose pas les réveiller… Heureusement, un voisin nous rejoint quelques minutes après notre arrivée et se charge de les secouer pour que l’on puisse installer nos affaires dans la chambre. 🙂

Tout a l’air tout neuf, et pour cause : Ila nous explique qu’il a complètement reconstruit sa maison et l’auberge attenante dans les derniers mois, car tout s’est écroulé lors du fameux tremblement de terre… Les dégâts dans le village ont été considérables : l’épicentre était tout proche, et le tremblement était de 7.1 sur l’échelle de Richter !

Normalement, le village de Senaru est très prospère en matière de tourisme : c’est en effet d’ici que part le grand trek réputé difficile mais magnifique du Mont Rinjani, l’imposant volcan dont le massif occupe tout le nord de Lombok. Sauf que depuis le tremblement de terre, qui a terriblement endommagé les chemins de randonnée au point de les rendre dangereux, ce fameux trek a été fermé (ou du moins fortement réduit à une randonnée d’un jour et demi au lieu de 3). Malheureusement, avec cette sage décision du point de vue sécuritaire, le gouvernement indonésien a coupé la principale source de revenus de la région ! On a entendu dire qu’il était assez facile de trouver un guide clandestin qui accepte de faire le trek complet malgré le danger, car c’est pour beaucoup leur seule alternative à la pauvreté…

Il n’y a cependant pas que le trek à faire au départ de Senaru (on vous rassure, on ne tentera pas l’option clandestine). C’est également à proximité de ce village que l’on peut trouver de belles cascades, ce pour quoi on est venus !

On dîne chez notre hôte, une très bonne cuisinière. Une petite sieste plus tard (aaaah les nuits entrecoupées par les appels à la prière trèèèèèès matinaux…), on est partis, à pied cette fois ! On traverse le village où beaucoup d’habitants sont occupés sur les chantiers de reconstruction, et on arrive à l’entrée des cascades. On veut nous faire payer un guide privé, et on participerait bien à l’économie de la région, mais ils s’y prennent un peu mal : la différence de prix est tellement énorme (ils essaient de compenser le manque à gagner par la fermeture du trek) que l’on ne peut clairement pas se le permettre… On paie donc l’entrée standard, et on descend jusqu’à la première cascade, la Sendang Gile. Elle sort d’une paroi recouverte de forêt luxuriante, et on se croirait en pleine jungle : c’est beau !

Après être restés à admirer cette première chute d’eau, on se dirige vers la deuxième, Tiu Kelep, à un bon kilomètre de là. Ce n’est pas une petite balade de santé, car le chemin s’est effondré à plusieurs endroits lors du tremblement de terre de 2018 : il faut donc longer, voire traverser la rivière, passer par-dessus des troncs, escalader de gros rochers… Mais le jeu en vaut la chandelle : la cascade est absolument splendide ! On s’en approche le plus possible, pour finir par être tout mouillés par les gouttelettes d’eau projetées dans les airs par la chute centrale.

Très contents de notre balade (qu’est-ce que ça fait du bien d’utiliser ses pieds après tant de kilomètres en scooter !), on brave à nouveau le sentier défoncé dans l’autre sens, puis on monte l’escalier sans fin qui nous ramène au centre du village. La douche est plus que bienvenue, car on a bien sué dans l’humidité de la forêt…

On ressort manger dans un excellent warung, et lorsque l’on se glisse sous la couverture, il est tout juste… 20h ! Oh les papys !!

Tetebatu, Île de Lombok, Indonésie.

Jour 256: lundi 15 juillet 2019

WaaaAaAaAAAAAaaahhh…

La religion musulmane est peut-être tolérante sur beaucoup d’aspects, mais elle ne l’est en tout cas pas sur le sommeil des non-pratiquants !!! Il est 5h du matin… Heureusement, l’appel à la prière ne dure pas longtemps, parce que pour le coup, l’auberge est vraiment située en face de la mosquée du village. On se rendort jusqu’à 7h30…

Ila nous prépare un excellent petit-déjeuner, et au final, on a tellement discuté ce matin qu’il est passé 10h lorsqu’on met les gaz. Retour sur la côte pour prendre la route principale, cette fois-ci en évitant les petits sentiers caillouteux entre les rizières !

On avance encore un bout sur la côte nord de Lombok, puis on bifurque vers l’intérieur des terres, et ça commence à monter de manière très raide en direction de la vallée de Sembalun ! On fait plusieurs arrêts photo, car les cultures et montagnes environnantes sont vraiment belles.

On a la chance de pouvoir faire cette route, qui est neuve sur la grande majorité de notre itinéraire. Elle a également été très endommagée par le tremblement de terre, mais les travaux ont bien avancé ; il y a quelques mois / semaines, ça n’aurait probablement pas été possible ! Là, on doit parfois jongler avec le fait que la route n’a qu’une seule voie, mais sinon, elle est nickel… Et heureusement, car notre petit scooter a déjà bien assez de mal comme ça : c’est vrai qu’on est quand même deux adultes sur un 50 cm3, sur une pente bien raide !!

La pause au belvédère, une fois arrivés au col à 1’650 mètres d’altitude, est donc la bienvenue autant pour nos fesses que pour le moteur de notre véhicule tout-terrain. 😉 Le point de vue sur la vallée de Sembalun vaut également son pesant de cacahuètes !

La redescente de l’autre côté est tout aussi raide… Cette fois, nous sommes dans la forêt, et le nombre de macaques sur le bord de la route est impressionnant ! Après pas mal de croisements et de routes caillouteuses dans les localités du versant sud du Mont Rinjani, on arrive à Tetebatu, le village où l’on va passer la nuit. Ici, on est vraiment dans le Lombok profond, et les habitants nous dévisagent lorsqu’on traverse les petites ruelles… On a mis 3 heures au total pour cette belle route en lacets, et il est passé 13h : on a faim, malgré le petit-déjeuner tardif !

On a un peu de mal à trouver le Hakiki Inn Bungalows, car il est mal situé sur Maps.me, mais on finit par y arriver. Un endroit vraiment charmant, des petits bungalows et un resto attenant, le tout au bord de rizières : waouh, quel cadre ! On mange là, et on discute un moment avec le gérant, confortablement installés sur de gros coussins… Trop bien.

Vers 16h, on bouge quand même : à défaut d’aller voir la grande cascade qui est trop chère pour nous, on va aller voir celle d’Otak Kukuk, à 5 kilomètres de là !

Beuuuuh alors là, véritable échec : la cascade est minuscule, et ne vaut clairement pas le détour… En fait, l’endroit est une piscine municipale (étonnant d’ailleurs), et le prix de l’entrée est justifié si l’on se baigne, non pour la cascade !

On a fait le tour en 10 minutes. Qui plus est, l’endroit est censé être sans déchets (ils le clament partout à l’entrée), mais visiblement, on n’a pas la même définition d’un endroit propre…

De retour à notre charmante auberge, on se pose sur la terrasse pour écrire dans le journal de bord et profiter du wifi. Malgré les nuages et les quelques gouttes de pluie de cette fin de journée, le cadre est vraiment beau et paisible !

Soirée tout aussi tranquille que cette fin d’après-midi : on mange dans le petit resto de notre auberge, et il n’est pas tard lorsqu’on se glisse sous la couverture dans notre bungalow… Les journées de scoot’, ça fatigue ! 😉

Senggigi, Île de Lombok, Indonésie.

Jour 257: mardi 16 juillet 2019

Même à l’écart de tout dans les rizières, on a entendu l’appel à la prière ce matin… Et pourtant, ce n’est pas ça qui nous réveille complètement : il est 8h20, le bungalow se met à trembler… Tremblement de terre !!!

Le temps que l’on réalise ce qui se passe et que l’on sorte, le sol arrête de trembler. Cela a dû durer 20 secondes et ce n’était pas très fort, mais c’est quand même impressionnant de vivre ça… ! On apprendra plus tard en lisant les news que l’épicentre était à l’extrême sud-est de Java, et que le tremblement était de force 5.7. Le sud de Bali l’a fortement ressenti : quelques temples et maisons ont eu des dégâts et certains hôtels ont dû être évacués, sans aucune victime heureusement !

Avec les 2 violents tremblements de terre en Mer des Moluques récemment, on voit vraiment que la Ceinture de Feu est à nouveau entrée dans une période de forte activité… Ça fait d’ailleurs fuir les touristes : on l’avait déjà ressenti sur Florès, où l’on nous avait dit que le tourisme était catastrophiquement bas cette année, et maintenant sur Lombok… On est censés être en plein dans le boum de la haute saison, et pourtant, de nombreux logements affichent des taux d’occupation de 40-50% !

Le petit-déjeuner se prolonge, et au final, il est 10h lorsqu’on reprend la route. On ne va pas bien loin, car on voudrait voir la cascade de Tetebatu (ni la grande trop chère, ni la petite ridicule d’hier ; une troisième). On tourne, on demande notre chemin, on fait demi-tour, on re-demande notre chemin… Impossible de trouver l’entrée, c’est frustrant ! On tente une dernière fois sur une autre route… et c’est là que l’on rencontre Ross, un guide local qui nous dépasse en moto et nous demande si l’on va à la cascade. « Suivez-moi ! » Parfait, nous voilà avec un guide pour la matinée. On a bien fait de le suivre, car il est trop sympa et va nous faire découvrir les alentours de son village avec beaucoup de connaissances !

Il nous montre les plantations du coin, nous explique la différence entre le riz de première et de deuxième classe, nous fait goûter du piment doux (… Never try, never know !), puis nous amène garer notre scooter chez son oncle. Le jardin est incroyable : Ross nous fait goûter au fruit de la noix de muscade, aux fèves de cacao, sentir la cannelle… Cela nous rappelle notre balade à Munduk, sur Bali !

On descend ensuite vers la cascade : le sentier est plutôt raide, et il faut terminer en enlevant ses chaussures et en marchant dans la rivière. Eh ben, une chose est sure, on ne l’aurait jamais trouvée tout seuls ! 😉

Pas évident de marcher dans la rivière (surtout pour moi, avec ma cicatrice sous le pied qui me fait grimacer à chaque fois que je le pose sur un caillou), mais ça valait la peine : même sans être grande, la cascade est superbe. L’endroit semble magique, c’est un peu comme si l’on était dans une « presque-grotte » et que l’on découvrait une chute d’eau enchantée !

Après un moment d’admiration, on fait demi-tour (cette fois-ci, ça va mieux car j’ai sorti mes tongs, héhé), et on retrouve notre scooter chez l’oncle de Ross. On aime bien sa compagnie et on a faim ; on accepte donc son invitation pour aller dîner chez lui !

On s’installe sur le tapis à l’entrée de sa maison, dans le village plein de poules, de chiens et de vaches. Sa femme et sa fille nous servent des bananes frites, des chips de manioc, et une bonne soupe de nouilles, légumes et œuf. On est repus !

Ross nous raconte un peu sa vie car on lui pose des questions… Il a deux enfants qu’il a réussi, ou va réussir, à envoyer à l’université, ce qui est rare ici ! Son fils est déjà à Mataram, et étudie pour devenir instituteur. Sa fille, quant à elle, va bientôt y aller pour devenir pharmacienne… Leur but étant, bien entendu, de quitter Lombok pour Java, ou peut-être même l’Indonésie pour la Malaisie, la Thaïlande ou Singapour, où l’économie est beaucoup plus attirante. Ross a d’ailleurs travaillé 7 ans à Kuala Lumpur, où il a été embauché dans un restaurant, puis en tant que jardinier dans les cultures de palmiers. Il y était illégal au départ, et a même fait de la prison avant de se faire aider par un Thaïlandais pour obtenir un passeport via la mafia administrative de Malaisie… Eh ben !!

Il est 14h lorsqu’on reprend notre scooter en direction de la route principale. On serait bien restés plus longtemps avec lui, mais on arrive à cours de cash, et on n’a vraiment pas envie de le sous-payer ! Retour en direction de Mataram, que l’on contourne par le nord pour rejoindre la côte. Le trafic se densifie à l’approche de la ville, et les doubles files se resserrent… On échappe de justesse au jet de vomi d’une petite fille par-dessus bord de la camionnette qui passe à côté de nous !

On fait un arrêt au temple de Lingsar pour voir si cela vaut la peine de visiter, mais on n’est pas convaincus par l’aperçu que l’on en a depuis l’entrée. Et puis, on a surtout envie de se poser après tous ces kilomètres en scoot’ !

On a les fesses toutes plates lorsque l’on arrive finalement à Senggigi, où l’on s’installe en terrasse du restaurant des Quncis Villas… L’ambiance ainsi que le prix des jus de fruits nous fait un peu penser au Keraton Resort de Jimbaran, mais cela fait du bien d’être posés dans un endroit tranquille avec vue sur la mer. 🙂

Tout relaxés, on retourne au Jeges Homestay pour rendre le scooter, prendre une douche incroyablement bonne, et geeker un peu… Ce soir, on repart à pied au Sasak Café. Trop fou, les spaghettis aux fruits de mer sont servis avec du PAIN, du vrai, de la baguette croustillante !!!!

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