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Jours 192-193: Ceux qui racontent leur odyssée en PapyVan – Episode 12

Cape Le Grand National Park, Australie.

Jour 192: dimanche 12 mai 2019

Il a fait tellement froid cette nuit que nous avons dormi jusqu’à 9h ; il faut croire que la chaleur sous le duvet a prolongé notre sommeil !

La majeure partie de la route est goudronnée, ce qui nous permet de rouler rapidement et de pousser PapyVan à des pointes de 120 km/h… C’est jouissif de dépasser des voitures et des road trains avec notre campervan ! 🙂 Notre but est d’arriver au parc national de Cape Le Grand avant 11h.

Ça y est, nous arrivons à l’entrée du parc et la première étape est la plage de Le Grand. Cette plage nous laisse bouche bée : l’eau y est d’une limpidité surprenante, le sable d’un blanc immaculé et de gros rochers se trouvent au bord de l’eau pour couronner ce paysage ahurissant ! C’est la première d’une longue série de plages magnifiques… Personnellement, je ne m’attendais pas à admirer d’aussi belles plages sur cette côte-ci, mais là je peux vous dire que je suis bluffé, c’est juste splendide !!! 🙂 Nous n’allons pas nous baigner, la température de l’eau étant trop froide (pour moi)…

Notre prochaine étape est Hellfire Bay. Nous en prenons pleins les yeux, cette plage est encore plus belle que la précédente ! C’est subjectif bien entendu, mais la beauté est indiscutable… Nous restons plusieurs dizaines de minutes, simplement assis sur les rochers à se délecter de ces couleurs incroyables !

Et ce n’est pas fini, Little Hellfire, à une dizaine de minutes de sa grande sœur, est toute aussi époustouflante de beauté. Nous sommes au paradis, sans voix après ces trois plages splendides !

Nous aurions pu rester là toute la journée, mais nous voulons quand même voir LA plage, celle qui est considérée comme la plage au sable le plus blanc de toute d’Australie selon les brochures touristiques: Lucky Bay. La route qui nous y emmène n’a rien d’extraordinaire, mais la plage est à peine aperçue au loin, que le sable nous éblouit déjà ! En plus, le contraste avec l’eau bleue-verte-turquoise-émeraude nous offre un contraste en dégradé sublime… WOW WOW WOW !!!

Nous avons hâte de parquer PapyVan pour pouvoir nous balader dessus. C’est chose faite 5 minutes plus tard… A pieds nus dans le sable, celui-ci crisse à chaque pas et nous savourons chaque fois que nos pieds caressent ce sable fin, c’est jouissif !

Avec un tel spectacle, la faim se fait sentir. Nous retournons dans PapyVan pour préparer le lunch avec la vue sur cette baie phénoménale… Tout à coup, je vois des kangourous bondir sur la plage passant à travers les quelques gens qui prennent le soleil ! A peine le temps de me retourner pour dire ça à Camille, qu’elle est déjà partie en courant, appareil photo à la main pour tenter de les avoir dans l’objectif.

Pendant ce temps, je finis gentiment ma fajita, je range les affaires et rejoins Camille plus bas vers la plage. Je la vois en train de fondre d’affection pour ces petites peluches. Il y a la maman et son petit, ils se laissent caresser sans danger, le petit est plus curieux mais s’habitue vite à notre présence…

Je crois que nous sommes restés là à les regarder brouter les plantes une petite demie heure… C’était fascinant ! Puis, nous décidons de marcher un bout sur la plage. Et qui croisons-nous ? Deux autres kangourous à la lisière des buissons, qui se laissent photographier tranquillement par les quidams.

Après cette marche digestive et notre rencontre avec deux paires de kangourous, nous revenons vers PapyVan et qui voit-t-on ? (Encore) Une maman kangourou et son petit… Selon Camille, ce ne sont pas les mêmes qu’avant, pour moi ils se ressemblent tous 🙂 Je vois Camille tomber amoureuse de ces kangourous, elle fond devant eux et prend même le temps de faire connaissance avec le petit, incroyable ! Vous avez de la chance que je rédige cet article, autrement je peux vous assurer que vous auriez eu droit aux cinquante photos (au bas mot) des kangourous, même les ratées 🙂 #kangourouloverjaimetellementcaquejaienviedenadopterun

Il est environ 15h lorsque nous nous décidons à bouger nos fesses pour marcher un peu. Il existe une balade entre Lucky Bay et Thistle Cove qui longe la mer et mène à un point de vue superbe sur les plages !

Une bonne heure et demie plus tard, retour au campervan pour se déplacer jusqu’à Frenchman’s Peak. Arrivés au départ de la marche, le panneau nous informe qu’il faut compter 3 heures pour atteindre le sommet… Vu l’heure avancée et sachant que le soleil se couche tôt ici au sud, nous remettons la balade à demain pour admirer le lever du soleil !

A la place, nous nous dirigeons à notre camping pour admirer le coucher de soleil et améliorer notre technique musicale au didgeridoo. Le son qui s’y dégage ne ressemble à rien, mais il y a du potentiel ah ah ! Nous n’avions pas fait attention qu’un couple à quelques mètres de nous admirait le soleil en silence… Nous nous sommes faits insulter à cause de l’instrument, preuve que l’on doit encore s’entraîner !

Bref, le jour a fait place à la nuit et nous retournons dans PapyVan pour préparer le souper. Et devinez ce que nous avons mangé ?

La nuit est glaciale (bon ok, j’exagère peut-être un chouïa mais n’empêche que mes pieds étaient gelés) et on s’endort collés l’un à l’autre !

Cape Le Grand National Park & Great Ocean Drive, Australie.

Jour 193: lundi 13 mai 2019

Ah ben je n’exagérais pas tant que ça hier soir… Ce matin le thermomètre de PapyVan indique une température de 6 degrés !

Au final, le soleil s’est levé un peu plus tôt que nous mais lorsqu’on arrive au pied de la « montagne », le soleil est encore bien bas. Le sommet de Frenchman’s Peak culmine à l’altitude vertigineuse de 262 mètres, certainement le sommet le plus petit que l’on ait grimpé jusqu’ici 🙂 La balade est longue de 3 kilomètres aller-retour seulement, mais ça monte sec à même le flanc de montagne ! La pente est impressionnante, mais une fois arrivés au sommet on a une vue imprenable sur toute la baie et la plaine…

La descente est impressionnante également, Camille s’accroche à moi car le vertige la guette (262 mètres quand même !).

Il est 8h33, lorsqu’on retourne au campervan pour se déplacer jusqu’à Lucky Bay, afin de prendre le petit-déjeuner avec vue sur la baie et son sable blanc immaculé. Le soleil nous réchauffe davantage, quel bonheur !!!

Nous n’oublions pas notre mission du jour: trouver un réflecteur pour masquer le choc causé par Camille à l’arrière de PapyVan. Pour réussir cette mission, nous devons retourner à Espérance, là où la civilisation existe. Après avoir tenté plusieurs garages et magasins de pièces détachées, nous abdiquons: aucun réflecteur tel que le nôtre en stock. PapyVan est définitivement trop vieux ! 🙁

Le paysage que l’on admire au fur et à mesure que nous roulons sur la Great Ocean Drive nous fait changer les idées. Très vite, nous oublions déjà notre mission infructueuse grâce aux différents points de vue ! Retenez bien ces noms: West Beach d’abord, Blue Haven ensuite, puis Salmon Beach, et finalement, Twilight Beach ; ce sont toutes les plages que nous avons vu cet après-midi ! On ne sait plus laquelle est laquelle, mais elles sont tout aussi paradisiaques que les plages du Pacifique. On s’extasie devant ce panorama absolument fabuleux… 🙂

D’autant plus qu’à Twilight Beach, on trouve un robinet pour faire la vaisselle et des douches extérieures glaciales, avec vue sur la mer, telles qu’on les aime !!! Avec toutes ces douches glaciales, on rajeunit un peu plus chaque fois 🙂 Nous en profitons pour pique-niquer une fois propres.

Il est passé 15h07 lorsque nous nous remettons en route. Nous rejoignons les points de vue de Ten Mile Lagoon, Eleven Mile et Observatory Point en fin de journée, alors que la lumière se fait plus douce.

Un petit arrêt à Pink Lake pour remarquer que ce lac n’est pas rose (on s’est fait rouler !), puis nous traçons jusqu’à un relais routier où le camping est autorisé. C’est ici que nous passerons la nuit, emmitouflés dans le lit, avec 3 couches d’habits l’un contre l’autre pour éviter de geler tellement il fait froid. Brrrrrr… bonne nuit !

 

Odyssée en PapyVan – Episode 12 – L’itinéraire de l’étape (196 km) :

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