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Jours 106-108: Ceux qui se disent ‘hasta pronto’

Santiago, Chili.

Jour 106 : vendredi 15 février 2019

Aujourd’hui, on quitte Mendoza, l’Argentine, Saky et Mumu ! 🙁

Réveil à 7h30, petit-déj’, on ferme les sacs et on fait le check-out juste à temps pour 10h… On passe encore un moment ensemble dans la salle commune de l’auberge, puis c’est le moment des au revoir ! Pas facile… On voyage avec Mumu depuis un mois, et avec Saky depuis une semaine, mais on a formé une super équipe et on a l’impression de se connaître depuis toujours !

On se met en route à pied pour le terminal de bus, à 30 minutes de la place principale. Il fait déjà hyper chaud, on transpire avec nos gros sacs sur le dos ! Au terminal, on tombe par hasard sur Enda et Adam, les 2 Irlandais rencontrés lors de la balade à cheval il y a quelques jours, qui ont réservé le même bus que nous pour Santiago. 🙂

Le temps d’enregistrer les bagages dans la soute du bus et d’acheter un sandwich, le bus démarre à 12h30… On a 7 heures de route devant nous pour traverser les Andes et atteindre la capitale chilienne. Les trois premières heures passent assez vite… La route tournicote en montant de plus en plus haut, pour atteindre le poste de frontière chilien à plus de 3’000 mètres d’altitude, juste à côté d’un domaine skiable. Y’a pas un pet de neige bien évidemment, mais plein de remontées mécaniques !

Pour ce dernier passage de frontière sud-américain, on ne passera que l’entrée au Chili. Trop bizarre ; jusqu’à maintenant on a toujours eu un passage de sortie, puis un passage d’entrée dans le pays suivant… Ben là non, selon notre passeport, nous ne sommes jamais sortis d’Argentine !

On passe en personne à la douane, puis nos gros sacs sont sortis de la soute pour être scannés, puis on doit passer nos bagages à main au scanner. Méga stricts ces Chiliens ! On devrait avoir un pass VIP maintenant, avec 3 entrées dans le pays en moins de 3 mois 😉

La route qui suit la frontière est hyper impressionnante : une heure de descente super raide sur une route avec des virages en épingles à cheveux très très serrés. On croise plein de camions chargés d’énormes containers… Et dire que toutes les marchandises qui arrivent du Pacifique via le port de Valparaiso passent par cette route de montagne pour arriver en Argentine !

Il nous faut 3 heures de bus pour descendre les Andes et arriver au terminal de bus Alameda de Santiago. Le trafic est dense lorsqu’on entre sur le périph’ de cette immense capitale, mais néanmoins beaucoup plus ordonné que ce que l’on a pu voir dans les grandes villes d’Amérique du Sud jusque-là : des passages piétons avec des feux, peu de klaxons, des conducteurs qui respectent les feux et les limites de vitesse… Enfin, ça c’est pas très compliqué, étant donné qu’on avance au moins à 2 km/h, vu le trafic de malade aux environs du terminal. En plus, on n’a pas vraiment compris pourquoi notre bus a fait 2 fois le tour du même pâté de maison avant de s’enfiler dans l’entrée du terminal…

20h30, on descend du bus pour récupérer nos sacs en soute. Y’a un monde dans ce terminal, c’est dingue !!! On dirait que tout Santiago part en week-end. Comme Adam et Enda vont dans la même direction que nous, on se dirige ensemble vers la station de métro la plus proche, en zig-zaguant dans la foule qui se masse sur les trottoirs.

Adam et Enda s’en vont vers leur auberge, tandis que nous devons prendre 2 lignes de métro pour arriver à l’arrêt Ñuñoa. On est surpris par la modernité du métro ! Tout est super propre et hyper high-tech’, surtout la 2ème ligne…

Ce soir, nous devons retrouver Patty, chez qui nous avions logé quelques jours dans le nord du pays en novembre dernier, à Antofagasta. Bien qu’elle habite à Antofagasta la semaine, elle vient régulièrement à Santiago le week-end, dans son appartement d’où elle gère son propre business en parallèle de son boulot à 100 % (!) : création de robes de mariées et wedding planner. A Santiago, Patty habite en coloc’ dans un appartement de la commune de Ñuñoa, à 10 minutes à pied de l’arrêt de métro, super bien placé. Elle nous expliquera plus tard qu’elle est contente d’avoir investi dans cet appartement il y a quelques années, car depuis la construction de 2 lignes de métro desservant le district, les loyers ont grimpé en flèche…

C’est son coloc’ Hector qui nous accueille, car l’avion de Patty (elle arrive justement d’Antofagasta) a été retardé. On pose nos sacs dans son salon, au milieu des porte-manteaux croulants sous le poids des robes de mariées et des magnifiques chaussures en satin assorties… 🙂

On ressort ensuite manger un petit quelque chose, car on crève de faim. Quelle chance, il y a énormément de restos péruviens à Santiago, et justement un au coin de sa rue. On partage une assiette avec Chris : c’est trop bon… Deux restos péruviens en 2 jours, on est au top ! Faudra quand même qu’on teste une spécialité chilienne prochainement… 😉

On rentre se doucher, et Patty arrive vers 23h. Trop génial de la revoir ! Elle nous demande de raconter ce qui s’est passé depuis qu’on s’est vus à Antofagasta, et c’est dans ce genre de moments qu’on se rend compte à quel point on vit à 200% lors d’un voyage comme celui-ci… C’était fin novembre 2018, soit il y a moins de 3 mois, mais on a l’impression que c’était dans une autre vie !! Il se passe tellement de choses, pas un jour ne ressemble à un autre…

On discute un moment sur son balcon avec vue sur la ville, cette énorme capitale dans laquelle habite la moitié des habitants du pays… Puis on installe notre campement dans le salon, et on s’endort rapidement. Même pas entendu Jani, la sœur de Patty, arriver à 1h du mat’ !

Jour 107 : samedi 16 février 2019

Réveil assez matinal et p’tit-déj’ sur le balcon ! La journée semble nuageuse et assez fraîche…

A 9h, départ en voiture pour le Cajón del Maipo, une vallée au sud de Santiago, à 1 heure de route de chez Patty. Elle a loué une voiture hier à l’aéroport, pour nous 4 ! Jani et elle sont invitées à un mariage cet après-midi, et c’est l’occasion pour nous de visiter cette jolie oasis loin du stress de Santiago… Le Cajón del Maipo est justement une destination de week-end ou de vacances typique des habitants de la capitale, une échappatoire de la vie citadine !

On passe plusieurs petits villages, puis on va se poser dans un camping en bordure de rivière. On entend les petits oiseaux et y’a un grand ciel bleu depuis qu’on est sortis de la ville et montés légèrement en altitude…

Vers 12h30, on reprend la voiture jusqu’à l’hôtel Los Peñones, où Patty a réservé 2 chambres pour nous 4. On s’installe, tandis que Patty et Jani se font toutes belles, puis partent dans le village à côté pour la réception de mariage. Pour nous, après-midi et soirée tranquilles au programme !

On part à pied dans le centre du mini-village de San Alfonso, où on découvre un petit café trop mignon qui fait de bons sandwiches et jus de fruits. On passe ensuite l’après-midi à l’auberge, à profiter de la belle terrasse fleurie et de l’ambiance vacances… Ce soir, on retourne au centre du village pour trouver un resto sympa. Ce sera le « Entre pisco y pebre », car ils y servent de la nourriture typique chilienne, et on n’en avait pas encore vraiment goûté jusque-là !

Les 2 pastels qui arrivent sont gigantesques ; la taille de la portion à la sud-américaine, c’est-à-dire qu’il y en a pour 2 ou 3 repas dans l’assiette. Chris a un pastel de choclo, sorte de hachis parmentier avec une purée de maïs au lieu des pommes de terre, et une farce mélangeant viande hachée, oignons, œufs durs et olives. Quant à moi, j’ai commandé un pastel del puerto, une cassolette de poissons et fruits de mer dans une sauce au vin blanc, le tout gratiné au four avec une tonne de fromage. Méga léger. C’est super bon, mais on doit s’avouer vaincus (même Chris) à la moitié de l’assiette. Heureusement, ils font à l’emporter et on ramène 2 gros tupp’ à l’auberge. 🙂

Dodo assez tôt ; ça ne nous était pas arrivé depuis longtemps… !

Jour 108 : dimanche 17 février 2019

On émerge doucement vers 9h, et on prend le petit-déjeuner sur la terrasse pendant que Patty et Jani nous racontent leur soirée. Hier soir, on a fait des petites courses pour leur offrir le déjeuner, pour les remercier pour ce chouette week-end !

On voudrait trouver un endroit pour se poser au bord de la rivière, mais tout est payant car les campings et hôtels en tout genre ont envahi la rive les uns après les autres… Tant pis ! On flâne un moment au marché artisanal de San José, le village principal de la vallée, puis on s’arrête en terrasse d’un bistrot pour partager une salade et un empanada.

Retour à Santiago chez Patty vers 15h… Son immeuble a une piscine privée : c’est l’occasion de faire trempette (et pour Chris, de tester le toboggan malgré la restriction « interdit aux moins de 15 ans »), et prendre le soleil…

On referme les sacs et on charge la voiture. Patty repart à l’aéroport car elle rentre à Antofagasta ce soir. Elle nous pousse un bout en voiture, pour qu’on ait que la 2ème partie du trajet à faire en taxi. On est tout tristes de lui dire au revoir, mais on se reverra bientôt on espère ! 🙂

On arrive à notre auberge vers 17h30. La dame à la réception est adorable et nous fait visiter l’endroit. Incroyable, cet hostel permet de recycler les déchets !!!!! L’auberge est super eco-friendly et regorge d’articles de journaux pour informer les visiteurs et promouvoir les comportements écolos… ça fait un bien fou de pouvoir trier ses déchets, ne serait-ce que le temps d’une soirée ! En Amérique du Sud, on compte malheureusement sur les doigts d’une seule main le nombre d’endroits ayant ce genre de pratique en 3 mois et demi de voyage… !

Super bien installés, on repart à pied direction le centre-ville. On n’a qu’une seule soirée à Santiago, donc autant en profiter ! C’est dimanche donc bon nombre de cafés et commerces sont fermés, mais il y a quand même pas mal d’animation sur la Plaza de Armas et rues aux alentours. On flâne dans les ruelles piétonnes en s’étonnant de la modernité de cette ville… On n’avait pas vu de gratte-ciels comme ça depuis le début du voyage !

Une petite chicha morada plus tard (oui, on s’est encore arrêtés dans un resto péruvien), on rentre à pied à l’auberge, à 30 minutes du centre. On voulait voir la vue sur la ville depuis le haut de la colline Sant Lucia, mais on ne savait pas que la colline avait des horaires de fermeture, et on a 5 minutes de retard, les grilles du parc ont fermé à 20h ! Zut.

On soupe de nos restes de pastel d’hier soir (y’en avait encore bien assez pour un repas complet), et on ne tarde pas à aller dormir…

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