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Jours 103-105: Ceux qui se déplacent par différents moyens

Mendoza, Argentine.

Jour 103: mardi 12 février 2019

Nous avons réservé une balade à cheval en fin de journée avec notre précédente auberge. En attendant que l’agence organisant le tour vienne nous chercher au Windmill Hostel, nous décidons de nous balader au centre-ville… La journée est ensoleillée et les températures très agréables, c’est l’été ! Saky, Camille et moi décidons d’aller dîner sur une terrasse dans une rue piétonne, pendant que Mumu reste à l’auberge pour peaufiner ses projets professionnels. Nous passons un super moment les trois. Saky ne fera pas la balade à cheval en fin de journée, car il a déjà fait cette activité il y a quelques semaines en arrière.

Le rendez-vous nous a été donné à 17h au Windmill Hostel. Nous arrivons avec quelques minutes de retard, le temps de nous déplacer depuis notre auberge actuelle qui se trouve à 12 minutes de là.

Le ranch où on pourra monter nos chevaux se trouve à une quarantaine de minutes de Mendoza. Nous sommes un groupe d’une quinzaine de personnes, tous âges confondus. Il y a même un bébé porté par son papa durant toute la balade ! 🙂

Nous sommes à présent tous sur nos chevaux et entamons la balade qui durera environ 1 heure 15 minutes. Nous allons marcher sur l’énorme plaine qui s’étend derrière le ranch. C’est tout plat et la balade à cheval se passe superbement bien, les chevaux sont habitués et nous n’avons presque rien à faire pour les faire avancer ou stopper. C’était peut-être trop tranquille, nous aurions souhaité pouvoir galoper et éventuellement sauter quelques obstacles, mais c’était quand même une expérience géniale ! 🙂

Après la balade, nous sommes conviés à un asado, une version différente des grillades en Suisse. La quantité de viande est impressionnante et celle-ci est grillée au feu de bois dans un four en terre cuite, ce qui lui donne une saveur toute particulière ! Pendant la préparation du repas, nous faisons la connaissance de Enda et Adam, deux Irlandais. Enda voyage pendant une durée de 3-4 mois, tandis que son pote Adam l’a rejoint pour des vacances de 3 semaines.

Nous discutons un bon moment avant de passer à table et goûter à cette spécialité argentine. Disons que ça se résume à de la viande grillée avec de la salade et quelques légumes grillés, mais ce qui est simple est souvent excellent… 😉

Il est plus de 22h30 lorsque notre chauffeur de bus nous ramène à nos auberges respectives à Mendoza. Nos estomacs sont au point d’exploser après tant de viande, mais nous nous endormons paisiblement grâce à cette nouvelle expérience !

Jour 104: mercredi 13 février 2019

Une des attractions de Mendoza est sans conteste le tour des bodegas, pas à pied non non, mais à vélo c’est encore plus drôle !!! Nous nous étions renseignés l’avant-veille pour savoir s’il fallait réserver ou non quoi que ce soit, mais il s’avère que l’on peut directement se rendre à l’extérieur de Mendoza en bus au départ du tour, puis s’adresser à un loueur de vélo.

Le tour des bodegas comprend une dizaine de producteurs et il faut compter au minimum 4 heures pour toutes les visiter si vous êtes sportif et donc que vous ne buvez pas une goutte d’alcool… pour ceux qui pratiquent le lever du coude comme sport, cela prendra facilement la journée. Pour info, le casque est fourni lors de la location de vélo et les routes ne sont pas rectilignes, surtout en fin de journée !

Les températures sont douces et le soleil rayonnant ce matin. Nous prenons le bus local qui nous amène au point de départ du tour, Maipu. Le bus nous dépose juste devant l’entrée du loueur de vélos, Maipu Bikes… C’est à se demander si le chauffeur de bus ne touche pas une petite commission lorsqu’il dépose des clients dans cette agence ! 😉

Après quelques formalités administratives, à vrai dire juste signer une décharge et nous fournir un plan des bodegas à visiter, nous enfourchons, sobres, nos vélos pour partir à l’assaut des bodegas.

La route pour atteindre la première bodega est à une vingtaine de minutes et n’a pas de piste cyclable, ce qui est un comble sachant que la principale activité ici est le tour des bodegas à vélo ! Pendant la durée du trajet, les voitures nous frôlent en passant à côté de nous.

 

Première bodega : Tempus Alba. Des immigrés italiens qui ont investi dans des vignes dans la région de Mendoza et qui maintenant produisent un vin de qualité, principalement consommé en Argentine. Nous pouvons nous balader à l’intérieur de la bodega et voir quelques étapes de la production du vin… Le lieu est plutôt bon chic bon genre avec une superbe terrasse qui surplombe la vigne. Chacun peut choisir entre une sélection standard et une autre sélection réserve, qui inclut de grands crus. Mumu, Camille et moi choisissons une sélection standard, tandis que Saky, plus connaisseur, choisit une sélection réserve.

La belle vie, nous dégustons notre vin entre amis au soleil, avec une vue sur les vignes à 11h. Santé ! 🙂 Plus tard dans la dégustation, nous revoyons Enda et Adam, les deux Irlandais que nous avons rencontré la veille, qui se joignent à nous. Hic.

Nos trois verres de vin dégustés, nous ré-enfourchons nos vélos pour nous diriger vers une autre bodega. Enda et Adam restent un peu plus longtemps, ils sont arrivés avec un groupe de la même auberge.

Nous arrivons à la deuxième bodega, Mévi. Un peu assoiffés par le trajet d’au moins 5 minutes que nous venons de réaliser, nous nous dirigeons directement au restaurant. La vue n’est pas aussi belle que la précédente bodega, mais nous sommes venus pour déguster des vins et pas pour admirer les paysages… 😉 Chacun commande les différents vins qu’il ou elle souhaite goûter et c’est parti. Nous nous y connaissons un peu plus que lors de la première dégustation, nos palais sont en éveil, alors chacun y va de son analyse : « Mmmh, il a du caractère », « On sent bien le goût du raisin dans celui-ci », « Tu sens la différence lorsqu’il a été conservé en fût de chêne », « Il est trop bon, dommage qu’il n’y en ait pas assez »… Tu parles, on est tout au plus capables de dire « J’aime » ou « J’aime pas »! Hic. Et pour ne pas finir fins ronds, nous commandons quand même quelque chose à manger, même si manger c’est tricher !

Hic. C’est reparti pour notre prochaine bodega. Avant ça, il nous faut retrouver nos vélos… Ah zut, tous les vélos se ressemblent ! On profite du soleil rayonnant pour faire quelques photos au bord des vignes. Hic.

Pourtant nos vélos étaient sobres !

La prochaine est une bodega familiale qui produit du vin bio, et ça tombe bien : nous faire attention à consommer local et bio. Hic. Toute mignonne la bodega, pas très grande mais avec une belle terrasse ombragée. La dégustation est différente ici, il y a soit un verre de vin maison, soit deux verres de vin de cépage local ou quelque chose comme ça… Hic. Nous arrivons maintenant à distinguer les parfums… Hic. On devient bons !

Hic. La bodega ferme bientôt, il est déjà 17h et nous n’avons plus le temps de nous rendre à une autre bodega… Nous étions bien motivés à aller goûter d’autres cépages de vin ! Hic. Il faut maintenant retourner déposer les vélos. Hic.

Nous roulons à nouveau (nous n’aurons fait que ça aujourd’hui) pour rejoindre le local à vélos… Hic. Nous sommes chaleureusement accueillis par Pablo (?) qui nous offre un autre verre de vin maison. Hic. Ce sera notre récompense après avoir fait tant d’efforts physiques ! Celui-ci est finement dégusté en 2 minutes…

Il faut attendre le bus du retour. Hic. Nous échangeons nos expériences de la journée au sujet des vins dégustés, des bodegas visitées…

Nous voilà de retour à Mendoza, direction notre auberge. Nos paupières sont lourdes et nous ne tarderons certainement pas à nous endormir cette nuit. Ça aura été une journée sportive, nous avons roulé à la seule force de nos mollets, nos biceps auront aussi travaillé et notre système buccal aura été mis à rude contribution.

Salud ! Euh, santé… bref… bonne nuit !

Jour 105: jeudi 14 février 2019

Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, et ici en Argentine, comme dans une grande partie du monde, c’est la fête des amoureux ! Sauf qu’en Amérique latine, l’amitié y est aussi fêtée. Ce soir pour fêter cela, nous voulons manger une des meilleures gastronomies au monde, la cuisine péruvienne 🙂

Une bonne nouvelle, nous n’avons pas de courbatures à la tête. Nous allons donc nous occuper de mettre à jour le blog et faire la sauvegarde des médias. Pas de réveil ce matin, nous avons largement le temps de prendre le petit-déj’ !

A la mi-journée, Saky décide d’aller faire un tour de son côté, tandis que Mumu va courir pour garder la forme et évacuer l’alcool d’hier. Nous continuons avec le blog tout l’après-midi jusqu’à ce que l’on se décide à sortir. On veut se renseigner au sujet des billets de bus jusqu’à Santiago et pour cela il faut se rendre au terminal de bus.

C’est donc en fin de journée que nous nous rendons au terminal pour réserver nos billets. De l’auberge jusqu’au terminal, puis retour à l’auberge, cela nous prend une bonne heure. Mumu nous attend pour aller nous balader dans le parc principal de la ville avant de nous rendre au restaurant, où Saky nous rejoindra directement.

Le parc est vraiment grand, il y a une lagune qui se trouve au milieu de celui-ci, des pistes cyclables et de course ont été aménagées dans tout le parc pour permettre aux gens de faire du sport. Un grand espace vert au milieu de la ville ça fait du bien !

A la tombée de la nuit, nous allons au restaurant Sabores del Peru. Nous n’avons aucune réservation et la soirée de St-Valentin fait que le resto est complet. Heureusement, le serveur nous dégote une table disponible à cause d’une annulation… Nous voilà assis à discuter en attendant que Saky arrive !

Une fois Saky arrivé, on peut commander différents plats que l’on va se partager, Mumu et Saky ne connaissent pas la cuisine péruvienne, alors on essaie de les conseiller objectivement. 🙂 La soirée est placée sous le signe de la bonne nourriture et de l’amitié, les discussions sont profondes et pleines de sens…

Nous rentrons à pied à l’auberge aux environs de minuit, parfaitement rassasiés par une telle nourriture. Demain est un autre jour, mais ce sera quand même difficile de se dire au revoir !

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